Description
L’expression « entrailles bénies » réfère à cette façon automate que les gens des années ’50, et des décennies précédentes, avaient de décliner des prières « au son », un peu comme un mantra, sans prendre la mesure et l’intensité de leurs incantations. Par exemple, au chapelet, le « Salut à Marie » se conjugait à répétition, par dizaines, et les mots perdaient de leur sens avec les syllabes qui glissaient sous la langue. « Et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni » se bousculait à la sortie et se transformait souvent en « Jésus, le fruit de vos entrailles bénies ». C’est cette époque que décrit l’auteur dans son recueil de nouvelles. Ce sont de courts textes anecdotiques, souvent teintés d’humour, relatant des événements de la jeunesse vécue par Denys et son jumeau dans le quartier de Limoilou, au cours des années ’50, jusqu’aux années ’70.
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